La première théorie des pulsions de Freud opposait les pulsions sexuelles aux pulsions du moi, que l’on pourrait aussi qualifier de pulsions innées de survie ou d’auto-conservation (celles qui poussent à s’alimenter par exemple).
Une pulsion, c’est tout d’abord une poussée, l’essence de cette même pulsion. Cette poussée se crée naturellement dans un but précis : la satisfaction. Le moyen pour atteindre la satisfaction est désigné comme objet de la pulsion. Enfin, la source de la pulsion correspond à un phénomène somatique duquel découle l’excitation.
Selon Freud, les pulsions sont donc situées à la frontière du psychique et du somatique : à l’origine, l’excitation provient du corps puis elle parvient finalement au psychisme, ce qui implique l’existence d’une véritable liaison entre les deux.
Toujours dans une vision dualiste, Freud a par la suite distingué pulsions de vie et pulsions de mort.
Les pulsions de vie (Eros) enveloppent la libido narcissique (tourné vers notre propre personne) et la libido objectale (tourné vers un objet, une personne extérieure).
Les pulsions de mort (Thanatos) sont liées à la suppression, l’agression, et mènent à des comportements d’autodestruction du sujet : ne pouvant pas toujours extérioriser l’agressivité provoquée par ses pulsions, il va la retourner contre lui-même.
Cette théorie induit cette idée que le but de tout vivant est le retour à son état d’origine : le non-vivant. Les pulsions de vie et de mort sont alors indissociables.
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