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Addictologie

L’accompagnement thérapeutique en addictologie

On peut considérer le « trouble du comportement à l’addiction » comme un symptôme qui traduit un malaise plus profond et qui est lié à la structure psychique de l’individu. 

L’addiction peut-être comme une tentative de combler un manque ou un vide à l’intérieur de soi. L’addiction est donc un symptôme qui est étroitement lié à la structure psychique de l’individu et qui révèle un malaise plus profond.

Elle révèle une absence de la fonction symbolique qui permet d’intégrer la loi sociale et les interdits dans la psyché de l’individu. Cette absence de la fonction symbolique est liée à des événements traumatiques ou à des carences dans la structure familiale ou sociale.

En somme, ce qui fait « symptôme » est un symptôme qui traduit un malaise profond et qui est lié à la structure psychique de l’individu, notamment à sa relation au langage et à la parole. La thérapie vise à verbaliser et à permettre au patient de prendre conscience de ces conflits psychiques sous-jacents et à développer des stratégies pour mieux gérer son addiction.

 

L’addictologie 

L’addictologie est la branche de la médecine qui se consacre à l’étude et au traitement des addictions, qu’elles soient liées à l’alcool, aux drogues, au tabac, aux jeux de hasard ou à d’autres comportements compulsifs. Les spécialistes de l’addictologie travaillent à la prévention, à l’évaluation et au traitement des dépendances, en utilisant des approches médicales, psychologiques et sociales.

Les traitements en addictologie peuvent varier selon les patients et les types de dépendances. Ils peuvent inclure des médicaments pour réduire les symptômes de sevrage, des thérapies comportementales et cognitives (T.T.C) ou  de la psychothérapie pour aider les patients à modifier leurs habitudes et leurs attitudes face à leur dépendance.

Il est tout aussi important de remettre de la compréhension réflexive sur le sens de ce qui fait “symptôme” (trouble à la consommation),  afin d’accompagner les patients à réintégrer leur vie sociale et professionnelle après avoir surmonté leur dépendance.

L’approche de la psychanalyse vient permettre un travail plus en profondeur à la rencontre de ce qui fait « symptôme », de ce qui est à l’origine de ce « mal » intérieur. 

 

Le craving

Le craving (ou l’envie irrépressible de consommer une substance ou de s’adonner à un comportement addictif) permet de considérer le symptôme d’un conflit psychique plus profond. Le craving convoque donc le désir, la pulsion, le besoin, l’envie, toujours doublé d’un caractère irrépressible et irrésistible. Le craving peut être le résultat de processus inconscients, tels que la répression, le refoulement ou le clivage psychique.

 

L’accompagnement en thérapie repose sur la notion centrale du craving, qui peut être considéré comme une tentative de l’individu pour satisfaire un besoin ou un désir inconscient qui ne peut pas être exprimé de manière directe ou consciente. 

L’objectif est de permettre au patient de mieux comprendre les origines de son craving, de mieux gérer ses émotions et de développer des stratégies de coping alternatives pour faire face aux situations qui déclenchent des envies.

Le traitement en psychanalyse pour le craving peut inclure des séances individuelles de psychothérapie, des groupes de soutien pour aider le patient à modifier ses habitudes et ses comportements face à la consommation de substances ou à d’autres comportements addictifs.

Il peut être dans certains cas, nécessaire d’entreprendre une prise en charge médicale en parallèle pour les troubles addictifs plus importants auprès d’un médecin-addictologue, ou en CSAPA, CJC, CAARUD. 

L’accompagnement psychothérapeutique ne se substitue pas à un diagnostic médical et/ou à un suivi médical lorsqu’il est nécessaire selon l’importance du trouble à l’usage.

C’est la combinaison d’une prise en charge médicale et d’un accompagnement  psychothérapeutique qui produira les meilleurs résultats de réussite pour les situations les plus avancées. 

 

L’apport de la psychanalyse en addictologie

L’addiction est considérée comme un symptôme qui traduit un malaise plus profond et qui est lié à la structure psychique de l’individu. Cette approche permet de comprendre les mécanismes psychiques qui sous-tendent les comportements addictifs, en mettant en avant l’importance de l’inconscient et de la relation du sujet au langage.

L’addiction est alors considérée comme une tentative de combler un manque ou un vide à l’intérieur de soi, et la toxicomanie comme une tentative de fuir la réalité en créant un monde de fantaisie. 

L’analyse de la parole du patient, à travers laquelle le psychanalyste cherche à comprendre les mécanismes inconscients qui sous-tendent son comportement addictif. L’objectif est de permettre au patient de prendre conscience de son malaise profond, et de lui donner les moyens de le traiter en lui offrant un espace pour parler librement de ses émotions et de ses pensées., de ses fragilités qui favorise les répétitions.

L’accent est mis sur la relation thérapeutique entre le patient et le psychanalyste, considérée comme un élément central dans le traitement de l’addiction. 

L’objectif recherché est une compréhension approfondie de l’addiction et de ses causes profondes, ainsi que dans sa méthode d’analyse de la parole  et sa relation thérapeutique centrée sur le patient pour l’accompagner à surmonter sa dépendance et à retrouver une vie équilibrée.

 

Les différentes formes d’addictions

Il existe de nombreuses formes d’addictions, qui peuvent être classées en différentes catégories selon leur objet. Voici quelques exemples :

Les addictions comportementales : Il s’agit d’addictions sans produits, liées à des comportements répétitifs et compulsifs qui ont un impact négatif sur la vie quotidienne de la personne. Les exemples incluent l’addiction au jeu (jeu pathologique), l’addiction au sexe, l’addiction à l’achat compulsif (achat compulsif), l’addiction aux réseaux sociaux, etc.

Les addictions alimentaires : Il s’agit d’addictions liées à la nourriture, qui peuvent prendre différentes formes, telles que l’addiction au sucre (sucrerie), l’addiction à la nourriture grasse (malbouffe), l’addiction à la boulimie, etc.

Les addictions chimiques : Il s’agit d’addictions liées à la consommation de substances psychoactives, telles que l’alcoolisme, la toxicomanie (héroïne, cocaïne, etc.), la dépendance aux médicaments, etc.

Les addictions comportementales liées aux technologies : Il s’agit d’addictions liées à l’utilisation excessive des technologies, telles que l’addiction aux jeux vidéo, l’addiction à internet, l’addiction aux smartphones, etc.

Les addictions sexuelles : Il s’agit d’addictions liées à la sexualité, telles que la nymphomanie, l’addiction au porno, etc.

Il est important de noter que ces catégories ne sont pas exhaustives et que certaines addictions peuvent présenter des chevauchements ou des particularités spécifiques. Les causes sous-jacentes de l’addiction peuvent également varier considérablement selon le type d’addiction et selon l’individu.

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