L’enfant intérieur est un concept, une part enfantine souvent mise de côté ou oubliée, qui symbolise un ensemble de points de vue, paroles, souvenirs et états d’esprit qui ont pu disparaître, ou être limités voire interdits et parfois sans lien systématique avec notre enfance. Elle fait partie de la formation du Soi dans la vie adulte (Jung, 1958).
Par exemple, on parle souvent de la sensibilité des enfants, de leur innocence ou de leur capacité à dire la vérité sans aucune gêne. Ce sont typiquement des exemples de caractéristiques que l’on peut perdre progressivement à l’âge adulte, afin de se conformer aux normes sociales. On se détache petit à petit de cette image enfantine pour être bien perçu par autrui.
Retrouver son enfant intérieur, c’est donc aussi retrouver une vision dénuée de toutes les influences sociales que l’on construit en grandissant. Et c’est l’un des objectifs premiers de la psychanalyse : découvrir de nouvelles émotions et de nouveaux aspects de soi afin de faire disparaître le(s) symptôme(s) qui ont poussé à entamer une thérapie.
La plupart de nos tracas proviennent de blessures, traumatismes et perceptions développées durant l’enfance. Si notre psychisme est doté d’une excellente capacité à oublier, pour ne pas dire refouler certaines choses afin de protéger le Moi, en psychanalyse, on cherche justement à explorer sa partie pré consciente et inconsciente dans le but de révéler ces mémoires enfouies.
En effet, ces dernières peuvent générer des freins, des souffrances ou de l’incompréhension tout au long de votre vie. Il est donc important d’apprendre à les (re)découvrir. L’idée, c’est donc de laisser s’exprimer l’enfant en soi pour libérer l’adulte que l’on est devenu.
Ne pas aller à la recherche de son enfant intérieur reviendrait finalement à laisser s’étendre dans l’inconscient des plaies que l’on peut faire le choix de refermer.
De nombreuses thérapies visent donc à atteindre cette régression, dans l’espoir de mieux comprendre les causes et les conséquences d’une souffrance. L’idée est de libérer cet enfant intérieur enfermé au plus profond de nous, comme si on souhaitait dialoguer avec lui.
Si le terme de « régression » peut renvoyer à quelque chose de péjoratif dans le langage courant, il faut plutôt la voir en psychanalyse, comme une étape de rencontre avec soi-même. On pourrait ainsi la désigner comme une sorte de réconciliation.
L’accompagnement avec un psychanalyste est important pour travailler sur le sujet de l’enfant intérieur, afin de guider le patient dans son intériorité.
Je propose différentes approches thérapeutiques afin de répondre à tous types de troubles. Vous pouvez me contacter via ce formulaire si vous souhaitez mettre en place un rendez-vous informatif dans mon cabinet de psychanalyste à Paris 18.