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La haine et l’envie

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La haine et l’envie

Les concepts de haine et d’envie sont des concepts propres très profondément encrée dans l’étude des individus et de leur psychologie. La psychanalyse y consacre beaucoup d’intérêt. Derrière ces termes se cachent des interprétations fortes, parfois extrêmes, qui perdent de leur sens ou au moins de leur impact quand utilisées au quotidien dans nos conversations. Nous de haïssons pas notre voisin, notre collègue ou une célébrité comme nous pouvons parfois être amenés à le déclarer, du moins dans la très grande majorité des cas. L’envie quant à elle n’est pas seulement le fait de désirer ou de vouloir, mais c’est celui de le faire avec une telle intensité qu’elle en devient violente.

Le concept de haine en psychanalyse

Ne pas aimer, détester quelque chose va naturellement nos pousser à nous en éloigner. Je n’aime pas cette personne, je vais chercher à ne pas la voir, peut-être même à faire s’en éloigner mes proches. Je déteste cette situation, je vais tout faire pour l’éviter. Si cette particularité n’est pas saine et peut nous pousser vers des actes et comportements qui ne sont pas les meilleurs pour notre personne, ils restent loin de l’impact de la haine et ils sont surtout naturels et communs.
Haïr c’est vouloir détruire la cible de cette haine. Le simple fait de savoir que cette chose existe, corporelle ou non, nous pousse à tout mettre en œuvre pour en marquer la fin, aux dépens mêmes de notre rationalité. Cette haine peut être tournée vers une situation, un individu que nous jugerions responsable, mais aussi, et parfois nous-mêmes. Nous nous rejetons alors la faute de troubles ou de situations dont nous avons pu être victimes, et tout ce qui reste au-delà même du souvenir, c’est la haine. Elle peut prendre de nombreuses formes. Celle générée pas le sentiment d’avoir été impuissant à empêcher certains événements par exemple, autant que celle qui devrait logiquement être dirigée vers de justes responsables, mais que nous nous imputons à nous même.
La haine est variable, différente en fonction des situations, mais elle se qualifie toujours par ce violent besoin de détruire. La destruction semble alors être la seule porte de sortie de cette haine.

L’envie, porte d’entrée vers la haine.

L’envie en psychanalyse ne se résume pas à vouloir le dernier produit à la mode, ou à vouloir posséder toujours plus. L’envie c’est vouloir à tout pris ce que l’autre possède. Dans sa définition l’envie s’apparente plus au concept de jalousie que nous utilisons couramment.
Selon les interprétations et les travaux réalisés, l’envie se résume à la haine d’un individu qui possède quelque chose que nous n’avons pas. Derrière la notion même de posséder l’objet convoité, il y a donc d’abord la haine de celui qui possède plus que nous. Cette haine peut tout aussi bien se tourner vers l’objet en question, nous menant à vouloir détruire autant que tenir un objet, ses implications ou assimilations.
Derrière l’envie ne se cache pas que le besoin matériel. Nous allons naturellement concentrer notre envie en un point, mais il peut derrière se cacher des implications plus larges et regroupant un ensemble d’éléments.

La psychanalyse pour interpréter la haine et l’envie

Nous aurons pu réaliser que les concepts de haine et d’envie échappent parfois à la rationalité qui fait notre quotidien. L’analyste en psychanalyste cherche à comprendre et interpréter ces états de haines et d’envie pour accompagner l’analysant à s’en libérer. En identifier les origines, mais aussi faire prendre du recul et gagner en rationalité peuvent permettre de se décrocher de ses états et avancer vers des plaines plus sereines.
Contactez-moi à mon cabinet de psychanalyse à Paris 18, pour échanger ensemble sur votre situation et y trouver des solutions.