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La psychanalyse est résiliente

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La psychanalyse est résiliente

Depuis son apparition, la psychanalyse a souvent été la cible de vives critiques, principalement de la part de spécialistes d’autres disciplines. Dans un sens, cela n’a rien de surprenant car la psychanalyse est une discipline à part de par son approche et ses méthodes.

En se penchant sur le sujet, on s’aperçoit pourtant que depuis sa création, la psychanalyse a su résister aux critiques qui lui ont été adressées.

Les critiques adressées à la psychanalyse

L’on reproche à la psychanalyse d’être une “pseudoscience”, de ne pas reposer sur la méthode scientifique et/ou «objectivable» comme c’est le cas pour les “sciences pures” : la théorie freudienne serait basée sur un trop grand nombre de suppositions, de subjectivités et d’analogies pour être considérée comme telle. On reproche également à Freud d’avoir développé une vision biaisée par l’ethnocentrisme caractérisant son époque.

Il serait alors inenvisageable pour les scientifiques d’accorder du crédit à la conception freudienne de l’être humain, dès lors que celle-ci ne prend pas racine dans une science fondamentale.

Les détracteurs de la psychanalyse pointent également du doigt le fait que diverses écoles de pensée puissent émerger de cette discipline, pourtant fondée sur un seul et même noyau conceptuel. Ce paradoxe serait un frein à la crédibilité de leurs théories.

Les anthropologues diront que les fondements de la personnalité d’un individu sont trop diversifiés pour être résumés à la seule caractéristique psycho-sexuelle, là où les sociologues aborderont le manque de considération de l’environnement culturelle et sociale dans la psychanalyse.

Pour les neurosciences et la biologie, le fait de pouvoir traiter une pathologie par l’administration d’un médicament, d’une hormone ou toute autre substance externe au sujet suffirait à démontrer que les maladies mentales ne sont pas liées à la dimension psycho-sexuelle, et que la psychanalyse n’aurait donc pas réellement de sens d’un point de vue thérapeutique. Ils déconstruisent principalement l’idée que la thérapie analytique puisse soigner un trouble d’ordre psychique.

Globalement, la psychanalyse utiliserait donc une approche trop exclusive, trop limitée dans ses interprétations, et manquerait de consistance scientifique.

Quelle réponse à ces critiques ?

Les principales reproches adressées à la psychanalyse proviennent presque systématiquement de défenseurs d’une discipline qui l’accusent de ne pas assez prendre en compte l’objet de cette même discipline… Mais finalement, le psychanalyste ne pourrait-il pas reprocher au sociologue de tout interpréter par la dimension sociale, ou aux behavioristes de ne pas assez prendre en compte l’inconscient ?

Finalement, nombre de reproches qui sont faits à la psychanalyse peuvent finalement s’appliquer à de nombreuses autres disciplines (voire à toutes les autres), parfois dans une logique inverse, parfois non.

Le débat sur la légitimité de la psychanalyse a au moins le mérite de mettre en évidence la difficulté d’accorder des disciplines différentes entre elles et de mettre en relief ce qui tient à la fonction même de la psychanalyse qui est la subjectivité de l’être, autrement dit de ce qui nous rend unique.

Dans mon cabinet de psychanalyse à Paris 18, je propose des séances de psychanalyse pour vous accompagner dans la découverte de la grandeur de votre intériorité.